Coro 2
L'évolution de l'épidémie relève d'une question purement politique.
En mars lorsque l'épidémie était présente, le nombre de cas d'hospitalisations, de personnes en réanimation et décédées étaient sur des courbes similaires.
Pourquoi ? Parce que le nombre de cas détectés étaient uniquement des malades.
Les politiques n'avaient pas de marge de manœuvre, le virus décidait.
C'est du passé, le nombre de personnes hospitalisées baisse depuis le 14 avril.
Mais cette réalité a été totalement bouleversée par la fin de l'épidémie et des tests disponibles en masse.
Les politiques (qu'ils soient Président de la République, ministre, député, maire, préfet, direction de la santé,...) ont désormais dans leur main un levier qui leur permet, quand bon leur semble, de choisir si officiellement l'épidémie s'améliore ou s'aggrave.
Il leur suffit de jouer sur le nombre de tests effectués à telle ou telle date ou zone géographique.
Plus de tests = plus de cas asymptomatiques = PAS plus de malades = PAS plus d'hospitalisations.
Moins de tests = moins de cas asymptomatiques = PAS moins de malades = PAS moins d'hospitalisations
Le virus n'en a que faire que vous soyez testé ou pas.
Si vos défenses immunitaires sont déficientes, vous tomberez malade et si elles sont mauvaises vous terminerez probablement à l'hôpital et si elles sont très très mauvaises, vous décéderez du coronavirus.
Le nombre de tests est une photographie de l'instant sans la moindre valeur.
Il faudrait que les mêmes échantillons soient testés régulièrement pour avoir une information en terme d'évolution de l'épidémie.
L'aggravation ou l'amélioration de l'épidémie telle qu'elle est fournie au public relève uniquement des décisions politique.
Des instances ont donc VOLONTAIREMENT décidé de « faire empirer » l'épidémie en France.
C'est bien entendu gravissime.
Un maire peut aujourd'hui décider :
Que l'épidémie recule dans sa ville en ne faisant pas de campagne de dépistage
et au contraire :
Que l'épidémie s'aggrave en commandant une campagne de dépistage
Ce n'est pas tout !
Nous ne savons rien des rares personnes nouvellement hospitalisées ou mise en réanimation.
Quel est le profil des personnes nouvellement hospitalisées, leur âge, leur comorbidités (autre maladies, cancer, crises cardiaques,...)
Le virus s'étant répandu, il y a évidemment de plus en plus de porteurs asymptomatiques ( des non malades, sinon la courbe des décès aurait explosé depuis le déconfinement).
Donc une personne qui est hospitalisée aujourd'hui avec un problème cardiaque a beaucoup plus de « chance » d'être positive au virus qu'au début de l'épidémie.
Nous ne savons donc PAS si il s'agit de vrais malades du coronavirus ou pas.
De même nous n'avons aucune information sur les personnes placées aujourd'hui en soin intensif ou décédées.
Est-ce des anciennes hospitalisations de personnes contaminées en mars ? Nous ne le savons pas.
Est-ce des faux Covid (comme pour certains nouveaux cas) ?
Nous ne savons pas.
Cela veut dire que non seulement il est possible de manipuler le public sur le nombre de cas mais aussi sur le nombre de personnes hospitalisées ou en réanimation.
Concernant les hospitalisations ou les réanimations, si l'état veut nous convaincre qu'il y a une très légère augmentation de l'épidémie, il va falloir qu'il nous fournisse des informations détaillées.
Merci
Alain Tortosa
Créé le 12 août 2020
Auteur du livre " 7 milliards d'esclaves et demain ?"
@7milliardsesclaves
« Oui à l'immunité de masse pour protéger les plus faibles »
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