Coronavirus,
patients en réanimation sous respirateur.
Solution
ou barbarie ?
Une
nouvelle étude publiée dans le JAMA nous éclaire.
«
Arrêtez de réclamer des respirateurs et des soins intensifs ! »
Le 26
avril.
Une
nouvelle étude sur le coronavirus a été publiée le 22 avril dans
le JAMA - Journal of the American Medical Association.
Le
titre de l'étude (traduction) est :
«
Présentation des caractéristiques, comorbidités (autres
maladies) et issues (devenir) parmi 5700 patients hospitalisés avec
COVID-19 dans la région de New York »
Que
nous dit et nous confirme cette étude ?
Sur
les 5700 patients de cette étude et à propos de comorbidités :
57%
souffraient aussi d'hypertension.
42%
souffraient aussi d'obésité.
34%
avaient du diabète.
17%
de maladies respiratoires chroniques.
...
6%
des personnes admises à l'hôpital n'avaient pas de comorbidité.
(le
chiffre supérieur à 100% s'explique par le fait que certains
patients cumulaient les problèmes.)
Les
résultats ont été évalués sur les 2634 patients qui ont quitté
l’hôpital ou qui sont décédés.
Durant
leur hospitalisation :
Aucun
décès chez les patients hospitalisés entre 0 et 19 ans.
La
réanimation expliquée :
Panagis
Galiatsatos, pneumologue et maître de conférence à l’école de
médecine de l’université Johns-Hopkins, à Baltimore :
« La difficulté en soins
intensifs, c’est que les deux organes sur lesquels nous nous
concentrons sont le cœur et les poumons. Et, quand nous déployons
tant de moyens pour essayer de les protéger, nous savons que cela
aura des conséquences sur d’autres organes.
Les reins, par exemple, peuvent
commencer à se dégrader. Il est courant que des patients sous
respiration artificielle aient besoin de dialyse.
Par ailleurs, l’utilisation de
médicaments pour plonger les patients dans un coma artificiel peut
provoquer certains degrés de délire qu’il sera difficile de
soigner. »
Je
vous rappellerai aussi les propos de Bertrand Guidet, chef du service
de médecine intensive réanimation à l’hôpital Saint-Antoine, à
Paris :
« La réanimation est "très
lourde" pour les cas graves de Covid-19, avec des séquelles
importantes possibles en cas de survie notamment pour les plus
fragiles. Vous vous retrouvez pendant trois semaines avec une machine
qui respire pour vous, vous êtes endormis, vous êtes paralysés
avec des curares. »
Un
reportage sur France24 rappelle que :
« Même guéris, certains malades
du coronavirus garderont des séquelles "à vie". »
Quant
à la sortie de réanimation :
Pour
Claire Dellecin chef de service de médecine physique et de
réadaptation du CHU de Bordeaux :
« Ce sera un travail de longue
haleine. »
« Il faut réapprendre à manger,
à parler, à respirer, à se déplacer, à porter, à faire des
efforts physiques. »
« Cela peut prendre plusieurs
mois. »
Résultat
de l'étude publiée et devenir des patients Covid-19 placés en
ventilation mécanique :
Parmi
les patients placés sous ventilation mécanique :
Le
taux de mortalité des patients entre 18 et 65 ans
était de 76,4%.
Le
taux de mortalité des patients de plus 65 ans était
de 97,2%.
L'étude
précise que « Les résultats à propos des forts taux de
mortalité chez les patients ventilés sont similaires à ceux
trouvés dans des rapports de plus petites séries de cas de patients
gravement malades aux États-Unis. »
Synthèse
:
Que
nous informe cette étude (qui concerne uniquement des patients
new-yorkais mais qui ne se différencie pas ou peu d'autres études
publiées) ?
L'age
médian des personnes hospitalisées est de 63 ans.
Le
coronavirus est dangereux (hospitalisation) pour les
personnes déjà malades.
94%
des personnes hospitalisées ont une ou plusieurs comorbidités.
84%
des personnes décédées ont plus de 60 ans.
L'age
médian des décès (même s'il n'est pas calculé) semble
être de 77 ans.
(Plus
jeune qu'en France, 83 ans, peut-être que cela s'explique par un
nombre supérieur d'obésité aux USA.)
91%
des personnes mises en ventilation mécanique décèdent.
Que
retenir ?
L'information
qui me semble la plus intéressante concerne, hélas, la ventilation
mécanique (respirateur).
Depuis
le début de la crise, la France et les français ont peur de manquer
de respirateurs.
Nous
nous sommes lancés dans une opération de grande envergure pour
fabriquer des respirateurs ou déplacé des malades en situation
critique mais pour quoi ? (pour quoi en 2 mots.)
Si
au final 91% des malades mis sous respirateur décèdent (directement
ou indirectement) ?
Peut-on
appeler la mise sous respirateur comme étant un geste thérapeutique
ou cela s'apparente-il à de l'acharnement thérapeutique ou de la
barbarie ?
Cette
étude tendrait à prouver qu'il faut mettre beaucoup moins de
personnes sous respirateur et proposer des soins palliatifs humains
pour permettre, notamment à des personnes âgées, de partir dans la
dignité.
En
médecine ancienne chinoise on disait que le médecin n’était payé
que quand ses patients restaient en bonne santé.
Une
bonne médecine contre le coronavirus n'est pas une médecine qui
hospitalise les patients, les met sous oxygène ou sous respirateur
artificiel.
C'est
une médecine qui les empêche d'attraper le coronavirus !
Les
plus grands épidémiologistes le disent, il faut que 70% de la
population ait été contaminée pour parvenir à une immunité de
masse et arrêter l'épidémie.
Il
faut faire stopper au plus vite et complètement le confinement
général qui tue les personnes fragiles en France (voir
https://7milliards.fr/60000).
Il
faut faire circuler le virus au maximum, inciter les
regroupements de population dans des restaurants, des écoles, des
cinémas ou des spectacles, prohiber les masques chez les personnes
en bonne santé,... pour parvenir à cette immunité de masse !
Et
dans le même temps, il faut protéger les personnes à risque en
les isolant et tester régulièrement leur entourage pour éviter
qu'elles ne soient contaminées.
Ce
n'est pas de la fiction, c'est pratiqué dans les pays non confinés
qui s'en sortent le mieux.
4
fois plus de décès en France qu'en Allemagne.
60
fois plus de décès en France qu'en Corée.